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PARADIS

ÉMISSAIRES

Je travaille le fusain car le carbone, son ingrédient principal, se prête à une grande variété d'effets clairs et foncés. La gamme généreuse de ce médium me permet de créer des illusions convaincantes de volume et de profondeur. Ces gymnastiques visuelles sont ce à quoi les gens se réfèrent lorsqu'ils admirent à quel point le sujet « a l'air réel ». Bien qu'il y ait quelque chose de séduisant dans l'art de faire apparaître les choses rondes ou lointaines, pour moi le vrai talent artistique est de savoir intuitivement où atténuer et où éclairer, et comment entrelacer ces qualités dans une composition pour que la présence de chacun fasse l'autre plus magique et fascinant. L'interaction de la lumière et de l'ombre sur la forme est ce qui a toujours le plus capturé mon imagination en tant qu'artiste, et dans son étreinte, un bâtiment, une personne ou tout autre sujet peut transcender ses propres propriétés et rejoindre la poésie éblouissante de l'expérience visuelle.

 

Dans le dessin Emissaries, j'ai imaginé une femme dans un intérieur sombre s'approchant d'un portail qui permet le passage de la lumière et le mouvement de l'au-delà. Les papillons qui se déversent dans son espace sombre et introverti sont des émissaires d'un endroit radieux et meilleur. Je me suis demandé comment je pouvais transmettre un sentiment de possibilités illimitées, alors qu'elle ferme les yeux et respire cette expérience. Avec du fusain et quelques touches de couleur, j'ai essayé de répondre à la question.

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Pour voir l'interview de la vidéaste Liana Voia à propos de la pièce Emissaries, à l'occasion de l'exposition Biennale 11 de la Faculté des Beaux-Arts, cliquez ici.

(2014, fusain sur papier, 111,8 cm x 76,2 cm, cadre compris)

UNE OREILLE POUR LES AFFAIRES TERRESTRES

(2000, fusain sur papier, 61,9 cm x 73,7 cm, cadre inclus, compris)

DÉLICES RARÉFIÉS

(2001, fusain, craie sur papier, 76,2 cm x 111,8 cm, cadre inclus, compris)

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